Les peurs inhibitrices ou peurs à la temporisation
Comment vaincre ses peurs ?
La première question à se poser est : « De quoi avez-vous peur ? »
Qu’est ce que vous avez tendance à remettre systématiquement (ou très souvent) au lendemain ? Quelles peurs se cachent derrière ?
Rien qu’en les nommant, nous prenons conscience de ce qui nous fait peur et cela leur enlève une bonne partie du pouvoir qu’elles ont sur nous.
Quelles sont les émotions que vous ressentez à ce moment là ? Où se manifeste-t-elles dans votre corps ?
La deuxième question à se poser est : « Que se passerait-il si vos quelques craintes se réalisaient de la pire manière qui soit ? »
Quelles vont être les conséquences ?
Pour chaque conséquences, est-elle plausible ?
Si oui, comment pourriez vous y remédier ? De quoi avez vous besoin pour résoudre ou éviter cette conséquence ?
Si vous avez besoin de ressources, renseignez vous, apprenez, trouver les coordonnées de quelqu’un qui a ses ressources. (votre cerveau va trouver cela moins insurmontable et donc vous laissera avancer vers votre objectif).
Passage à l’action
Lister 50 choses que vous avez a faire ou que vous aimeriez beaucoup faire.
Parmi celles-ci, sélectionnez en 10 qui sont soit urgentes soit que vous souhaitez vraiment accomplir.
Qu’est ce qui vous empêche de les réaliser ? Qu’est ce qui se cache derrière ?
La temporisation peut être le signe que vous n’avez pas de réelle vision de votre avenir : vous ne savez pas vraiment ce que vous voulez, ce qui compte pour vous.
Il est difficile de nous motiver si nous ne savons pas où aller, où diriger notre attention.
Qu’est ce que vous voulez vivre, être, faire, avoir dans 1 an, 3, 5 ou 10 ans ? (dans chaque domaine de votre vie)
Si vous aviez résolu tout ce qui est urgent, que vous disposiez de suffisamment de temps, d’argent, que feriez vous ? Lister les 3 à 5 choses les plus importantes.
Comment vous sentiriez vous une fois que vous les avez accomplies ?
Et si vous vous y mettiez dès maintenant ?
Commencez par vous renseigner, un peu plus précisément.
Quelle est la plus petite action vous pouvez mettre en œuvre chaque jour pour vous rapprocher de vos souhaits ?
Les pièges : Vos excuses
Dans votre liste de 50 choses que vous souhaitez faire (santé, famille, ami, vie sociale, couple, loisirs, argent, contribution, vacances… ) et que vous ne faites pas, quelles sont vos excuses qui vous évite de les concrétiser ?
Quelles sont celles qui reviennent le plus souvent ?
Rien que d’y réfléchir et de les noter, vous allez commencer à diminuer la culpabilité, l’angoisse et même en résoudre quelques unes.
Le but de ces excuses est de vous convaincre vous que ce que vous voulez n’est pas si important que cela ou de convaincre les autres que vous allez le faire mais plus tard, quand les conditions seront réunies…
A chaque fois que vous faites cela les autres vous croient de moins en mois capable de le faire mais surtout, vous minez votre estime de vous.
Toute justification est une excuse pour ne pas s’y mettre.
Quelles peurs cachent elles ?
Est ce que ces justifications comptent à ce point pour vous qu’ils vous empêche de réaliser vos souhaits ?
« Le cerveau peut accomplir tout ce qu’il peut concevoir et croire ».
Donc si vous vous croyez capable de faire quelque choses, vous pouvez y arriver,
mais si vous vous pensez incapable, vous n’arriverez pas à vos fins.
Le temps qui passe
Vous est-il déjà arrivé de vous demander ce que vous aviez fait de votre matinée, de votre après-midi tellement le temps a défilé sans que vous vous en rendiez compte ?
Les occasions de se laisser porter par le courant ne manquent pas : quand nous nous sentons déprimé, découragé, distrait ou agité, ou quand nous ne planifions pas nos activités.
Nous pouvons également procrastiner de façon active en faisant plein de choses au lieu de ce que nous avons à faire, et puis finalement, nous n’avons pas eu le temps et là c’est trop tard, mais promis, c’est pour demain !
Pour pouvoir y remédier, il faut :
• déjà admettre que nous nous laissons porter au gré du vent.
• que nous remplissons nos journées pour éviter de faire ce que nous avons à faire
• finir ce que nous commençons .
L’échec engendre l’échec. Si vous vous lamentez sur le temps perdu, vous renforcez votre sentiment d’échec et risquez de répéter vos erreurs.
Une tâche à la fois. Une fois la première terminée, passez à 1 autre (commencez par 1 petite tâche ou celle dont le résultat sera le plus visible).
Les jeux de pouvoir : procrastination récalcitrante.
Dans cette forme de procrastination, la personne peut être consciente ou non du jeu qu’elle joue.
C’est lorsque nous avons des comportement qui ressemblent à de la temporisation, nous sommes en fait en rébellions silencieuses (souvent du à un sentiment d’impuissance).
Ex : l’un des conjoint ne fait pas ce que l’autre lui demande juste pour jouer sur les émotions du 1er.
Un collaborateur ralenti son travail juste pour montrer l’importance qu’a son travail dans la chaîne d’actions, dans l’entreprise.
La procrastination récalcitrante est dommageable à la fois pour à la personne contre qui nous nous rebellons, et surtout pour nous. Nous apparaissons comme le maillon faible, le saboteur et nous pouvons nous sentir coupable, et faire chuter notre estime de nous-mêmes.
Pour sortir de cela, il nous faut trouver un moyen de reprendre le contrôle de notre vie, prendre conscience des difficultés que nous rencontrons dans nos rapports aux autres.
En agissant de manière constructive, en cessant de temporiser, nous éprouvons un sentiment de force intérieure qui dépasse de loin celui de détenir un pouvoir sur les autres.
Le plaisir immédiat
Imaginez, vous souhaitez perdre du poids, vous décider de suivre un programme pour vous aider. Vous êtes face à une tentation, vous allez me dire ce n’est pas une entorse qui va me faire échouer !
Effectivement une entorse, c’est rien, sauf que vous indiquez à votre cerveau que peut-être cet objectif n’est pas si bien que cela pour vous, que vous n’y tenez pas autant que cela. Et à chaque entorse vous lui donnez ce signal. Et en plus à chaque fois, votre estime en prend en coup.
Entre votre estime qui baisse (et donc vous ne vous sentez plus à la hauteur) et votre cerveau qui vous dit que ce n’est pas si important que cela, ça va être difficile de résister aux tentations futures.
Avant de prendre la décision de vous engager dans un programme (perte de poids, remise au sport, projet) préparez vous à ces tentations :
Pourquoi voulez vous (votre objectif) ?
Qu’est ce cela vous apportera lorsque vous aurez réussi ? Comment vous vous sentirez ?
Quelles sont les tentations qui risquent de se présenter ? Qu’est ce qu’elles vous apporteront ? Est-ce suffisant pour renoncer ?
Quand vous allez vous retrouver dans cette situation (face à la tentation), qu’allez vous faire pour résister ? Détourner votre attention ?
Quand vous réussissez, n’oubliez pas de célébrer cela, de vous encourager ?
(ex votre bonbon préféré), si vous décidez de ne pas le manger et de le garder pour plus tard, trouvez lui une place dans le programme et savourez le !
Vous voyez que vous avez bien fait d’attendre, vous l’appréciez réellement, si vous l’aviez consommé de suite, vous l’auriez juste consommé pas savouré !