Le rapport à soi-même
➢ Se connaître
Apprendre à se connaître vraiment pour :
→ Ne pas avoir une fausse (souvent plus mauvaise) image de soi.
→ Voir que derrière chaque défaut, se cache une protection, un moyen de fuir quelque chose mais aussi la qualité. Un défaut est juste une position du curseur qui est excentré. Tu es trop quelque chose ou pas assez, si l’équilibre est là, c’est une qualité.
Exemple : Etre exigeant permet d’aller au bout de ce qu’on entreprend, de bien faire quelque chose, d’être attentif à ce qu’on fait, d’être reconnu comme fiable.
Mais s’il y a un manque d’exigence, on peut rapidement perdre la motivation, l’entrain, le goût de bien faire, la confiance des autres puis la confiance en soi.
Si, au contraire, il y en a trop, on peut aller à l’épuisement, fatiguer notre entourage et peu à peu s’isoler et ne plus rien tenter car on ne peut atteindre la perfection.
➢ S’accepter
Une fois que tu te connais, tu peux t’accepter tel que tu es (facile à dire !). T’accepter avec toutes tes facettes (les 2 faces de la pièce). C’est accepter que tu n’es pas toujours parfait, en tout cas fidèle à ton idéal. Tu es humain avec des émotions qui entrainent des réactions (pas toujours les plus adaptées). Tu dois t’accepter dans ces moments où tu dérapes.
Il te faut également accepter ton image, de voir les choses différemment de ton ou tes interlocuteurs. Tu as le droit de ne pas penser comme la majorité, de ne pas faire comme tout le monde.
T’accepter, c’est aussi accepter les autres tel qu’ils sont et pas tel que tu aimerais qu’ils soient, dans leurs similitudes et leurs différences (tout comme les tiennes). Ce qui te parait logique ne l’est pas forcement pour une autre personne.
➢Etre honnête envers soi
C’est être juste avec toi-même : ne pas te sur-estimer mais ne pas te sous-estimer non plus.
Inutile de se comparer aux autres, ils n’ont pas la même histoire que toi, pas le même vécu ni la même façon de voir les choses. Tu peux être moyen-moyen là où l’autre excelle et excellent là où un autre va être moins performant. Nous sommes complémentaires : Nos différences sont nos forces.
Le rapport à l’action
➢ Agir
Des petites actions régulières amènent à de grandes avancées.
Regarde chaque petit pas fait.
C’est une réussite, Youpi !
Ce n’est pas une réussite, c’est super, tu as éliminé une possibilité qui n’était pas adaptée.
→ Qu’est ce qui n’a pas fonctionné ?
→ Qu’est ce que tu aurais pu faire différemment ?
Retente, essaye de voir la situation sous un autre angle.
Se mettre en action, c’est avancer vers ses rêves, ses buts.
Exemple : Face à un escalier, tu ne prends pas ton élan pour arriver directement à la dernière marche, tu montes une marche après l’autre jusqu’en haut et à chaque marche, tu te rapproches du haut.
Lorsque tu as un but, mets-toi en action. Si tu es effrayé, c’est que tes actions sont trop grandes, donc divise-les en plus petites. Fais un minimum chaque jour vers ton but. Imagine si tu avances de 1% par jour, qu’auras-tu réalisé en 1 mois, 6 mois, 1 an, 10 ans ? Probablement bien plus que si tu fais 1 grosse action de temps en temps ?
Les petites actions quotidiennes, c’est ça qui changent une vie.
➢ Faire taire la critique intérieure
Ne laisse pas ta petite voix te rabaisser, te dire que tu es nul, que tu n’y arriveras jamais. Généralement tu te juges bien plus sévèrement que ne le ferai les personnes de ton entourage.
Soit ton meilleur ami !
Si on savait tout, si on était capable de tout réussir au premier essai, on serait beaucoup plus libre et autonome que nous le sommes actuellement. On n’aurait aucune peur, tout le monde serait riche, épanoui…
Ce que tu entreprends chaque jour est déjà plus que ce que tu as fait la veille et te rapproche de ton but.
➢ Accepter l’échec
Un échec ou plutôt une non-performance n’est rien d’autre qu’une tentative qui a éliminé une solution non adaptée.
Le seul moyen sûr de ne pas atteindre son objectif est d’abandonner avant d’avoir touché le but. Donc quelque soit le nombre de tentatives infructueuses ce ne sont jamais des échecs tant que tu n’abandonnes pas ton rêve.
Tout le monde échoue, c’est comme cela qu’on apprends. Celui qui n’échoue pas est celui qui ne prends pas de risque. Vit-il vraiment ? pleinement ?
Plus le risque est grand, plus les «chances» d’échouer sont nombreuses et importantes. Mais à chaque fois, c’est une opportunité de grandir, d’avancer.
Le rapport aux autres
➢ S’affirmer
Se connaître est nécessaire pour être soi et s’accepter. Oser être soi avec les autres est difficile car cela signifie qu’on s’est affranchi du regard des autres. Mais à chaque fois qu’on est quelqu’un d’autre pour se sentir aimé, accepté, pour plaire, on se ment à soi-même.
S’affirmer, c’est se connaître, s’accepter et oser être soi avec les autres.
➢ Etre empathique
L’empathie, c’est la capacité à ressentir les émotions de l’autre, à se mettre à la place de l’autre pour mieux comprendre (si on vit ses émotions avec lui, on arrive dans la compassion).
L’empathie cognitive consiste à comprendre les idées de l’autre (même si on ne les partage pas).
L’empathie nous permet de mieux comprendre l’autre et donc de mieux communiquer, d’avoir un meilleur relationnel.
➢ S’appuyer sur le soutien social
N’hésite pas à demander de l’aide lorsque tu en as besoin. Cela permet d’avancer plus rapidement, d’avoir un autre regard sur la situation, de faire certaines choses que tu ne peux ou n’oses pas faire seul. Et puis cela valorise la personne à qui tu demandes de l’aide